Joshua Rattray

D'origine anglaise, né au Pays-Bas, j’ai grandi en Creuse dès l'âge de trois ans. Ma passion pour l'art et la création me mène à l'école de design Raymond Loewy à La Souterraine.

Je passe trois années à Paris, où je développe une sensibilité à la lumière par la photo et mon métier de lighting designer au sein de l'agence Voyons Voir, notamment pour des expositions de haute joaillerie. .

En 2021, je quitte Paris pour me replonger dans l'environnement creusois avec un œil neuf et de nouvelles ambitions. L'inspiration se trouve de nouveau ici pour moi.

Nicolas Le Tron

Nicolas Le Tron est artiste-auteur plasticien, né en 1970. Il étudie à Paris l’architecture intérieure à l’école Boulle, puis les arts plastiques à l’université de Paris VIII et de Rennes II. Après ses études, Il décide rapidement de s’installer en Creuse dont il est originaire, là il partage avec un large public par le biais de l’enseignement, d’ateliers de pratique, sa vision artistique. En parallèle, il développe sa pratique personnelle et professionnelle dans le contexte du milieu rural auquel il est attaché. Il réalise de nombreuses expositions personnelles et collectives toujours dans ce contexte. Il est membre fondateur du collectif des artistes (CAC23) et de l'association CAC23bis, qui œuvre pour les artistes des arts visuels de la Creuse.

« Dans mes propositions visuelles, le flou et le net sont des éléments déclencheurs et nourrissent l'espace de représentation. La couleur, la recherche des formes sont saisies dans la permanence d'un équilibre fragile. La transparence, la superposition, la fluidité, toutes ces notions expriment un lien avec la réalité contemporaine. L'impact du cinéma sur ma démarche créatrice est fort. Je suis en mouvement, je chemine, je cherche...

Mon travail de mémoire avec le dessin comme pratique régulière, a pour objectif de faire oublier la forme, de tendre vers une expression de la sensation. Je joue avec les apparences. En effet si celles-ci sont trompeuses, elles pèsent toujours autant dans notre monde, et ce malgré nos avancées, et notre savoir. Tel Prométhée découvrant le feu, le regard se pose sur ce qui nous touche en premier, mais n’est-il pas trop tard? La poésie se lie dans les pleins et les vides. Là, la douceur réside, elle habite mon travail, le transperce. Mes propositions visuelles questionnent le regard. Un regard qui en prenant son temps commence à percevoir autrement ce qui peut être vu. Glissements et rebonds sont préférés aux certitudes, aux évidences... »

Claire Tingaud

Né en 1992 à la Garenne Colombres (92), Claire Tingaud, artisite plasticienne, vit et travaille à Aubusson.

Après une MANMA scénographie – costume, sa recherche entre espace et matière l'amène à débuter un DMA Arts Textile en 2012.
Diplômée en 2014, elle est ensuite lauréate du programme « Voyager pour les métiers d'art » soutenu par la Fondation Culture & Diversité et l'UNESCO, durant lequel elle poursuit sa recherche cartographique à travers deux voyages consécutifs en Indonésie puis au Guatemala où elle côtoie l'intensité des paysages. En 2016, elle poursuit sa traversée géographique jusqu'au Burkina Faso au sein de la résidence d'artistes Design for Peace.
En 2017, elle intègre la formation Art-Artisanat-Design, à l'ISCID, durant laquelle elle réalisera une résidence au sein des Arts Codés où elle rencontre le verre aux côtés du souffleurs Nicolas Hautbois. En 2018, Claire Tingaud installe son atelier sur la marche des volcans du Massif Central, en Creuse.

Suite à ces traversées multiples, Claire Tingaud mêle aujourd'hui le textile, le son, et l'installation, fusion entre matérialité et immatérialité. Elle aborde à la fois la matière et l'esprit de la matière, pour atteindre une élévation, l'émotion qui transperce la matière.

Joële Moreau Drouet

Joele Moreau Drouet peintre, bricoleuse
J'aime et me trouve bien dans un bain musical et pictural en échos et répons.
Les ondes sonores, les ondes visuelles nous traversent, nous teintent, nous transcendent et leur organisation par affinité ou rejet nous aident à fabriquer des beautés qu'on aimerait toujours plus belles encore. Le potentiel est infini.
(ondes ou particules ?)
Mes intentions confuses ou précises, mon vocabulaire pictural acquis par la pratique, mon plaisir de la création vers un inconnu, mes sensations, mes "accidents" de manipulations, mon vécu des évenements concourent à élaborer une sorte de message ou juste un "truc".
(utile ou chimérique ?)
L'aventure de mon coté consiste à faire surgir, capter, jouer, décider, investir un sujet, un format, une matiére en me laissant porter par l'instant.
(Les limites, les impossibles, les bétises, les questions existentielles ?)

J'ai commencé mon chemin artistique dans les écoles d'art parisiennes, Arts Appliqués, école de céramique, et Beaux Arts dans les années 70. Par la suite cette route zigzaga comme mes collages et mes bricolages conditionnés tant dans leur facture que dans leurs sujets à mes aventures personnelles qui n'ont pas été conçues comme une "carriére" mais une vraie vie intense. Des expos et des installations diverses ont quand même jalonné mon parcours ici ou là.

La Creuse est devenue pour moi depuis longtemps un territoire riche de rencontres, de sensations, de silences, d'expériences que la proximité rurale authentique nourrit et d'ou j'écoute le monde le pinceau à la main ou pas.

Pierre Marescau

Pierre Marescau est né dans dans le département de l’Oise en 1947.
Après cinq années d’études artistiques à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués à l’Industrie rue Dupetit Thouars à Paris, il reçoit le prix de peinture décerné par le peintre Jacques Haramburu.
En 1994, l’état lui achète un ouvrage monumental constitué de 80 m2 de toiles entrecroisées et suspendues dans l’espace de la Préfecture de Cergy-Pontoise : « Alpha de l’Espoir »
En 2000, il reçoit le prix du public et le prix du jury pour deux cartons de tapisseries exposés à l’Huis de Lalaing à Oudenaarde en Belgique.
En 2002, un incendie détruit son atelier à Taverny dans le Val d’Oise. Il repart alors sur de nouvelles bases et accentue son travail vers l’abstraction. « Ne pas imiter, ne pas s’approprier, ni même interpréter, mais plutôt « répondre et dialoguer par le langage pictural » sont ses arguments majeurs.
Il intègre ensuite le groupe « Art Prime » dont l’activité consiste à promouvoir le travail des artistes handicapés à Paris mais aussi à Lyon, Rennes, Nancy, Marseille. Le théâtre Marigny ainsi que le théâtre Adiar lui exposent de grands calicots sur les scènes parisiennes, ainsi qu’à l’UNESCO.
Entre 1993 et 2007, il exposera dans plusieurs galeries parisiennes du 3ème, 5ème, 7ème et 20ème arrondissements.
En 2008 et selon ses propres termes, il « prend le maquis » en venant vivre et travailler en Creuse, où il rencontre le Maître Lissier Bernard Battu qui va tisser son oeuvre à trois reprises.
Depuis 2019, son travail est présent à la galerie Duchoze à Rouen.

Irène Morgadinho

« Je viens du dessin.
La gravure est devenue mon chemin. J’ai commencé par la gravure sur CD et laserdisc. Mais au fur et à mesure, j’ai oublié la « matrice gravée » pour aller vers l’infini des possibilités offertes par l’impression proprement dite... Le travail d’encrage, les différents supports, les superpositions possibles... me poussent toujours à essayer « autre chose ». Le but de « reproduction pure » propre à la gravure m’intéresse assez peu. D’où l’importance des monotypes dans mon travail, qu’ils soient liés à une matrice gravée ou à de simples empreintes, comme ici, de feuillages... »

Née en France en 1968, Irène Morgadinho grandit entre deux cultures, française et portugaise.
Suit des études supérieures à Rouen (diplôme de Sup de Co Rouen), parallèlement à une formation d’art dramatique (diplôme du Cours Florent) et d’arts plastiques (cours du soir des Beaux Arts de Rouen). Vit et travaille en Creuse depuis 2006.

Martine Brodzki

Martine Brodzki s'aventure là où̂ la sensibilité n'a plus de forme concrète sur laquelle s'appuyer.
Sa peinture, mouvante, suspendue, pensive, s'adresse à notre rêverie bien au-delà du contour nécessaire et frustrant de la toile. " Daniel Fatous, le Flamand libé́ré.
Au début du chemin, ce sont de longs moments en coin de table, avec crayons de couleurs et feuilles de papier. Puis l'apprentissage du dessin à la MJC de Créteil qui me mène aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier de Roger Plin.
En 1977 je m'installe avec ma famille en Creuse. Là, les choix de vie me détournent de l'expression picturale, tout en maintenant une pratique musicale.
En 2010, avec l'opportunité de bénéficier d'un atelier à Aubusson, j'ai repris les pinceaux pour m'aventurer dans la couleur et les matières.
Depuis, diverses expositions jalonnent mon parcours.

Ohiana Ercilbengoa

Artiste peintre autodidacte, originaire du pays Basque et native de St-Jean-de-Luz. Son métier fût sophrologue analyste, puis elle décida un jour de se resituer dans la société par une pratique artistique.

Récemment elle a exposé ses œuvres dans la collégiale d'Eymoutiers puis dans l'église de St-Jean-de-Luz et dernièrement au pavillon du verdurier à Limoges. Elle interroge l'espace par des éléments plastiques au delà des supports traditionnels.